D’expérience, je m’étais dit
avant de partir, qu’il allait falloir que je me pose dans un(e) vill(ag)e si je
ne voulais pas brûler toutes mes économies avant le début de mon échange. C’est
que deux mois de déplacement, si c’est pas en stop ou en vélo, ça revient vite
cher ! Je voyais donc Cancun, ville touristique bien connue, comme une
possibilité intéressante. Il y aurait bien un hôtel ou un restaurant qui
voudrait bien se payer les services d’un jeune français capable de manier 3
langues !
J’avais reçu quelques mises en
garde à propos de Cancun et elles ont tout de suite été vérifiées à ma sortie
de l’aéroport. Mardi, 14h30, après 12h de voyages, un véritable capharnaüm de
rabatteurs pour touristes américains s’abat sur moi. On me parle en anglais et
en dollars et les prix me donnent quelques peu des vertiges.
Je décide donc rapidement de me
diriger vers Playa del Carmen, village touristique qui m’a été conseillé par
mon voisin mexicain dans l’avion. Une fois installé dans un de leur bus ultra
climatisé, j’en profite pour demander à une famille mexicaine si elle a
connaissance d’un hostel (une auberge de jeunesse) à l’arrivée. Touristes tout
comme moi, c’est finalement une québécoise qui me répond et qui me fait un
rapide aperçu de la ville et de ce que je dois/peux y faire. Elle est arrivé il
y a de ça trois ans et n’en est jamais repartie. Je comprends qu’elle n’a pas
non plus beaucoup visité le reste du pays et qu’elle n’est pas la seule
occidentale à se la couler douce dans ce village touristique de la côte
caribéenne.
Après avoir vagabondé une bonne
demi-heure à la recherche d’un hostel, je pose enfin mes sacs et m’en vais
découvrir les burritos de la calle que j’avais repérés. On ne perd pas les
bonnes habitudes pour voir si l’estomac est toujours aussi solide !
De retour à l’hostel, j’ai le
plaisir de voir que je suis seul dans mon dortoir mais que beaucoup de gens
sont réunis dans l’espace commun, près d’un petit bassin d’une couleur
douteuse. C’est l’anniversaire d’une des mexicaines. On m’invite à partager le
gâteau, à boire quelques chelas (bières) et je fais la connaissance de tout le
groupe, composé de six mexicains, une espagnole, une vénézuélienne, trois
argentins, un italien, bientôt rejoints par deux françaises, une autre
mexicaine et une allemande. Bref un beau petit groupe bien éclectique qui
s’apprête à sortir faire la fête. Je lutte quant à moi contre mon décalage
horaire et sombre finalement dans les bras de Morphée sous les coups de minuit
et demi. Pfiiiu le plus dur est fait !
Ne vous en faites pas je vais pas
continuer à rentrer autant dans les détails (enfin je vais essayer tout du
moins). C’est juste que retrouver l’ouverture, l’amabilité et l’ambiance de l’Amerique
Latine m’a fait tellement plaisir qu’il me semblait important de la peindre
avec un peu plus de détails.
Le lendemain fût partagé entre
une rapide préparation de mes jours suivants (interrogeant successivement
l’italien et les proprios qui vivaient ici depuis un bail, couchsurfing et
wikipedia), une visite de la ville, et une sortie plage. Sortie qui me permit
de connaître un peu mieux Pablo (l’un des mexicains), Marie et Léa (les deux
françaises), Martin et Julian (deux des argentins).
Journée tranquille conclut par
une soirée où là encore je résistais à la tentation de la sortie (qui me
semble, était quotidienne). Je tirais alors ma motivation d’une promesse
d’excursion avec Marianna et Judith (les deux amies mexicaine et allemande)
guidées par Pablo pour aller voir des tortues de mer à Akumal. C’est en effet
la saison où celles-ci se rapprochent de leurs côtes d’origine pour déposer
leurs œufs. Eh oui les tortues pondent où elles sont nées. A croire que, quel
que soit l’espèce, on a tendance à revenir sur notre lieu de naissance !
Je peux vous dire que je n’ai pas
regretté cette décision. Si la plage de Playa del Carmen était déjà belle,
celle d’Akumal était éblouissante. Difficile de croire que sous une eau si
turquoise se cachaient des reptiles de près d’1m50 de longueur. Une fois
installé à l’ombre d’un palmier, nous préparâmes notre sortie. Moi, trop
impatient d’enfiler mon masque et mon tuba, je négligeai l’étape crème
solaire...mon dos en pèle encore !
Raaaah mais que ce fût beau ! La première sortie dura près de 35min. Les deux premières tortues que je vus furent une maman et son bébé. J’étais malheureusement tout seul à ce moment et n’ai donc pas de photo à vous montrer. Mais je peux vous dire que je suis resté scotché d’excitation. Si j’avais pu bondir dans l’eau, je l’aurais fait. J’aurais pu rester 4h à me balader avec elles, mais nous nous devions de respecter leur espace naturelle et ne pas trop les importuner.
Au cours de la deuxième sortie, nous purent également voir des raies mantas, des aiguillettes et des tas de poissons dont je ne connais malheureusement pas le nom.
Raaaah mais que ce fût beau ! La première sortie dura près de 35min. Les deux premières tortues que je vus furent une maman et son bébé. J’étais malheureusement tout seul à ce moment et n’ai donc pas de photo à vous montrer. Mais je peux vous dire que je suis resté scotché d’excitation. Si j’avais pu bondir dans l’eau, je l’aurais fait. J’aurais pu rester 4h à me balader avec elles, mais nous nous devions de respecter leur espace naturelle et ne pas trop les importuner.
Au cours de la deuxième sortie, nous purent également voir des raies mantas, des aiguillettes et des tas de poissons dont je ne connais malheureusement pas le nom.
Nous passions ensuite à une plage
plus tranquille où nous purent voir des volontaires en train de marquer la
présence d’œufs de tortues sur la plage. Comme vous pouvez le voir, ça a plus
ou moins l’allure de balles de ping pong. Et pour conclure cette superbe
journée, ce fût l’anniversaire de l’espagnole et d’une des mexicaines.
Je n’écris rien de plus. Mon
article risquerait d’être indigeste.
Je vais aller profiter d’une
autre plage sur un autre océan maintenant.
A très vite !