Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas écrit que je ne me rappelle pas ce que je vous avais dit en dernier. Je vois à mon grand regret que je n’avais même pas fini de vous raconter mon périple avant mon arrivée à Mexico.
Nous sommes le premier janvier, je ne terminerai certainement pas cet article ce soir car comme beaucoup d’entre vous je me suis couché tellement tard qu’il était tôt et que je suis assez fatigué. Pas que j’ai pris de bonnes résolutions pour cette nouvelle année qui s’annonce excitante mais je voulais répondre à l’appel du pied que m’ont fait certains d’entre vous. Cela fait plaisir de savoir quel l’on est lu avec plaisir. Je m’excuse de ne pas avoir été plus présent mais c’est que l’université a pris le pas sur le voyage et le temps des devoirs sur les temps d’écriture. Je sais par ailleurs que je n’ai pas répondu à certains mails ou que je ne vous ai pas forcement beaucoup appelé et je le regrette encore plus. Mais si j’avais d’ores et déjà horreur des regrets, j’ai pu apprendre au cours du seul cours qui m’ait intéressé ce semestre à vivre encore plus le moment présent.
C’est donc pour ça que cette fois-ci je ne reprendrai pas le récit de mon périple qui s’est passé il y a déjà quatre mois. D’autant plus que l’eau a coulé sous les ponts et que bien heureusement pour moi, je pourrais vous en raconter quelques-uns que j’ai fait depuis qui pourraient tout aussi bien prétendre à vous faire voyager. Mais cet article ne sera pas tant descriptif que récapitulatif de ces derniers mois. Une façon pour moi de faire et de mettre un point à cette belle année 2013. Des points bien sûr qui resteront en suspension.
Je suis actuellement de retour à Playa del Carmen, ville où, si vous vous souvenez bien, a commencé mon histoire mexicaine. Si ce n’est pas le moment de boucler la boucle, cela s’y prête tout de même assez bien, vous l’avouerez.
L’année 2014 annonce ma fin de vie estudiantine et je crois que ce dernier semestre a correctement rempli son rôle. Le fait de ne pas avoir appris grand-chose en cours m’a soufflé que j’étais sans doute prêt à affronter me vie professionnelle. Vivre à Mexico m’a apporté ce que je désirais. Comprendre un peu mieux la société mexicaine, voir ce dont elle pouvait avoir le plus besoin et avoir donc une idée d’entreprise. J’ai dans l’idée de commencer un projet à Mexico en guise de stage de fin d’études. J’ai appris il y a peu que ce que je voulais mettre en place existait (presque) déjà et que l’entreprise avait reçu de nombreux prix l’année dernière donc la concurrence sera rude. Je risque donc me brûler les ailes. Mais ne vous inquiétez pas, j’en ai en rechange.
La ville de Mexico est tentaculaire et pas spécialement
jolie. En même temps, sans être particulièrement chauvin, Paris reste pour moi
la plus belle ville qu’il m’ait été donné de visiter. [Ah vous voyez que vous
en avez de la chance !] Et pour autant je décide d’y rester, de m’y
accrocher un peu plus. Et c’est peut-être justement parce que je sens que cette
ville a plus besoin de moi que j’en ai décidé ainsi.
C’est aussi parce qu’après avoir connu quelques déceptions amicales, je m’entends bien avec mon coloc’. Lui-même jeune entrepreneur, cela créé une sorte d’émulation qui me va très bien.
C’est aussi parce qu’après avoir connu quelques déceptions amicales, je m’entends bien avec mon coloc’. Lui-même jeune entrepreneur, cela créé une sorte d’émulation qui me va très bien.
Je vis dans un quartier très central et malgré le fait que
Mexico ne soit pas trop aménagé pour ça, j’aime circuler à travers la ville en
vélo. J’ai ainsi pu faire pendant une bonne partie du semestre 34km journalier
pour aller à l’université. Les weekends en vadrouille que je suis en mesure de m’offrir
me permettent largement de supporter la ville qui est, parait-il, la plus
polluée du monde.
Je fais en ce moment le plein d’air marin malgré le fait que Playa del Carmen est actuellement envahi par les touristes, surtout américains (la plupart des magasins affichent leurs prix en dollars) et qu’il peut même y avoir du traffic. J’ai par exemple fêté le nouvel an sur une plage absolument déserte à l’intérieur d’une réserve naturelle, sans feu, sans musique mais avec toutes les étoiles possibles.
Va commencer l’un des plus gros festivals électro du monde, ce qui devrait m’offrir une toute autre ambiance. Mais pour l’instant je m’occupe de voir si je peux passer le permis, si je trouve des covoitureurs pour partager avec moi le retour en combi jusqu’à DF...la vie continue !
Je fais en ce moment le plein d’air marin malgré le fait que Playa del Carmen est actuellement envahi par les touristes, surtout américains (la plupart des magasins affichent leurs prix en dollars) et qu’il peut même y avoir du traffic. J’ai par exemple fêté le nouvel an sur une plage absolument déserte à l’intérieur d’une réserve naturelle, sans feu, sans musique mais avec toutes les étoiles possibles.
Va commencer l’un des plus gros festivals électro du monde, ce qui devrait m’offrir une toute autre ambiance. Mais pour l’instant je m’occupe de voir si je peux passer le permis, si je trouve des covoitureurs pour partager avec moi le retour en combi jusqu’à DF...la vie continue !
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